dimanche 29 mai 2011

Mangeurs de Mondes.

Voici quelques photos de mon avancée sur mes World Eaters hérésie. En gros, une demi escouade d'assaut avec sergent et une conversion pour représenter un prêtre sanguinien en terme de jeu.
Les réacteurs dorsaux sont tiérs de la grappe de garde sanguinienne, pour le coté un peu vieillot qui s'en dégage. J'ai farfouillé dans ma boite pour le mélange des pièces, bricolé ici ou là certains morceaux pour effacer les symboles qui n'avaient rien à faire là, et voici le résultat.
(Comme toujours, cliquez pour les tailles originale.)


Le prêtre sanguinien. OK, c'est sencé être un apothicaire mais je trouvais que le coté un peu... Gladiateur du torse choisit allait bien avec l'esprit martial des World Eaters.





Troupe de base.





Encore une troupe de base.





Sergent avec arme énergétique et pistolet plasma.





Troupe avec lance-flamme.





Et une photo de groupe pour la fin.

samedi 21 mai 2011

Hérésie dans les mondes forges.

ForgeWorl s'est engagé il y a quelques temps dans la production d'armures MKII à MKVI en résine, pour le plus grand plaisir des joueurs de Warhammer 40K adepte de la période pré-hérésie.
Voilà que les p'tits gars en remettent une couche en nous sortant des soldats en armure MKII et MKV avec réacteurs dorsaux. C'est superbe, c'est très fin comme souvent chez Forge et c'est aussi salement onéreux pour nos petits compte en banque habitués à souffrir.
(Comme toujours chez Forge)

Il semblerait bien que Forge World soit décidé à sortir un certains nombre de figurines pour couvrir la période de l'hérésie, et les rumeurs parlent déjà d'escouades d'armes lourdes, voir de motojet. Quand on sait à quel point ça peut être galère à convertir, ces petites choses là...

Bref, je vous laisse avec deux photos histoire de vous faire baver un peu, et les liens vers les pages forge, contenant moult autres photos qui ne manqueront pas d'achever de vous faire craquer.

Armure MKII

Armure MKV

Et les liens :
 Marines d'assaut MKII
 Marines d'assaut MKV

jeudi 19 mai 2011

Pour l'Empereur !

Vraiment, s'il faut créditer un succès à Games Workshop, c'est d'avoir su renouveler par l'excellence un concept éculé : le chevalier en armure, ou plus exactement, le chevalier du futur. Les Space Marines restent un coup de maître, une armée profondément origiale pour un concept qui était loin de l'être à la base.
Si désormais on peut en trouver tant de variation (Dark Angel, Chevaliers gris, Blood Angels, Black Templar et j'en passe) et que l'armée est si populaire, ce n'est pas pour rien.

Bref.

Je me suis lancé voici un an dans la conception d'une armée à l'ambiance pré-hérésie, voir début d’hérésie pour certains choix fait ensuite. Une période clef du background de Warhammer 40K, des possibilités intéressantes et, ce qui est important, l'obligation de réfléchir un minimum à ses achats et choix de conversion pour rendre quelque chose de crédible. Le mot est là : crédible. Je ne cherche pas l'exactitude, mon but étant avant tout de me faire plaisir dans le montage, la peinture et, bien sur, l'alignement de tous ces soldats futuristes en armures énergétiques.

Comme j'ai choisit d'intégrer des éléments de plusieurs légions au sein de ma force, principalement World Eater par ailleurs, voici deux pièces que j'aime bien.
La première est un capitaine Dark Angels avec réacteurs dorsaux. La pièce à été à l'origine montée et peinte dans un esprit différent, mais se recycle bien ici. Elle a été peinte voici déjà quelques mois.
(Comme d'habitude, cliquez sur les photos pour les avoir en plus grand.)

Champion de l'Empereur, Games Workshop

Je songe fortement à me reprendre cette figurine pour me faire un capitaine World Eater avec griffes énergétiques. Sans doute une de mes favorite dans la gamme, simple mais tellement efficace dans ce qu'elle dégage !

La seconde a été peinte hier, sur la base d'une figurine entamée depuis quelques mois aussi, puis mise de coté et finalement décapé et repeinte dans l'esprit hérésie.
Il s'agit cette fois-ci d'un capitaine Emperor Children. La figurine à plusieurs fois été reprise ici et là, notamment pour figurer Eidolon, mais il faut bien admettre qu'elle est parfaitement dans l'esprit des fils de Fulgrim : baroque, élégante et impressionnante.

Maître de la Flotte, Games Workshop

Seule la tête à été remplacée par une tirée de la grappe Compagnie de la Mort Blood Angel, si je ne me trompe pas. En tout cas la figurine - superbe - a été un vrai plaisir à peindre.

dimanche 15 mai 2011

Let's groove, babe !

J'avais bien dit que je dériverais vers les jeux vidéos par moment...




Jet Set Radio (Ou Jet Grind Radio aux USA) est un jeu édité par SEGA en 2000 pour la Dreamcast. Voilà qui ne nous rajeunit guère. Le jeu est connu pour son ambiance groovie décalée et ses graphismes très particulier : Jet Set radio est l'inventeur du Cell-shading, que l'on retrouve désormais dans de nombreuses productions.

Qu'est-ce que c'est donc que cette bête là ?
Le jeu nous plonge dans l'univers d'une ville appelée Tokyo-To qui "n'apparait sur aucune carte d'Asie" et nous met aux commandes d'un petit gang de tagueurs, le GG, bien décidé à défendre leur territoire et, tant qu'a faire, à en conquérir de nouveau.
Pour ce faire, nous allons choisir à chaque mission un personnage parmi une petite dizaine au total qui s'en ira taguer les murs de la ville porté par ses rolleurs, à grand renforts de figures acrobatiques et bonds démesurés dans les airs.
Car il faut le reconnaitre, nos voyous n'ont pas froid aux yeux : grind de folie sur les câbles électriques passant d'un gratte-ciel à un autre, wall-ride à des dizaines de mètres de hauteurs, saut d'une poutre à une rambarde sans même sourciller... Le tout en posant la peinture aux endroits adéquat afin de finir les différents niveaux du jeu.
Ca vous construit un homme, tout ça. Ou une femme.

Groove, baby, groove !

Méfiez-vous cependant ! La gravité ne sera pas votre seul ennemi dans ce jeu. Tout d'abord, il faut savoir que les missions sont limitées en temps. Vous ne pourrez pas taguer en toute tranquillité, il vous faudra vous dépêcher de finir. Chaque zone vous oblige à un certains nombre de tag' à des endroits fixes (une petite carte vous permet de vous y retrouver), et autant vous le dire, ça ne sera pas toujours très évident.
Vous ne serez, en outre, pas seul sur la zone. Un arsenal d'ennemis plus ou moins décidé à vous arrêter pointera rapidement le bout de son museau. La ville n'aime pas les voyous dans votre genre, et elle va vous le faire savoir ! La police (dont le commissaire est un maniaque du pistolet) sera votre premier ennemi, mais vous aurez rapidement les CRS aux fesses, puis l'armée. Essayez donc de taguer avec un hélicoptère de combat aux trousses, vous trouverez ça tout de suite moins amusant.
Et plus vous avancerez, plus les adversaires seront... Improbables.

Taguer, oui, mais avec style.

Le système de tag' est globalement bien fichus. Une pression sur la gâchette G devant un emplacement adéquat (marqué d'une flèche verte ou rouge) et vous poserez un dessin de petite taille. Si le tag' demandé est plus grand, vous aurez quelques manipulations à faire au joystick, le plus rapidement possible. Bref, plus c'est grand, plus c'est long à exécuter et difficile.
Et bien sur, plus c'est long, plus vos ennemis ont le temps de vous mettre le grappin dessus.
Vous aurez besoin de peinture pour faire des graffitis sur tous les murs propres de Tokyo-to. Celle-ci est présente un peu partout dans la ville sous la forme de petite bombes de peinture, chacun vous donnant une unité de peinture. Chaque tag' vous coutera de la peinture (1, 3 ou 7 unité, selon la taille... Et si vous ne faite pas d’erreur !) et vos personnages ne peuvent biens ur en porter qu'une quantité limitée. (Entre 15 et 30 selon les personnages.)
Sachez que vous pourrez choisir quel dessin correspond à chaque taille de tag' via le menu : vous aurez le choix entre les graff' personnels de chaque personnage, mais aussi parmi ceux que vous aurez récupéré durant vos aventure... Et vous aurez même l'occasion de créer les vôtres via un éditeur, si le coeur vous en dis.
Bref, laissez parler votre inspiration.

Et voilà un camion repeint à neuf.

Niveau maniabilité, peu de commandes à prendre en compte. Un bouton pour sauter, un bouton pour dasher, un bouton pour taguer et remettre la caméra dans votre dos et le jostick pour vous diriger. Difficile de faire plus minimaliste.
Le jeu se prend donc très facilement en main,e t on assimile les commandes en quelques instants. Cependant, la maniabilité n'est pas évidente, loin de là. Le premier gros défauts que l'on note, c'est qu'il est difficile de regarder autour de soi : pas de vue à la première personne, pas de direction de caméra autre que la replacer derrière soi. Comme il s'agit du même bouton que pour grapher, il devient parfois impossible de remettre un angle de vue à votre goût du fait de la présence d'un mur "graphable" à coté de vous. pénible quand on a un saut délicat à négocier.
L'autre problème vient des sauts. La direction est très sensible, et vous vous retrouverez souvent lors de vos premières courses à sauter carrément à coté de votre cible. Cette situation, liée au manque de temps et à une gestion des ennemis délicate (car nombreux et dangereux) devient vite très énervante.

Toujours plus haut.

Graphiquement, le jeu à très bien vieillis du fait de son choix esthétique unique à l'époque. On conserve cette impression de se déplacer dans une bande dessiné, et c'est très agréable.
Ce choix graphique sert à merveille une ambiance pop et décalée, colorée comme une friandise trop sucrée. Vos personnages en font des tonnes dans le style funky/racaille tout comme les tag' disponibles. Impossible de ne pas tomber sous le charme.
La musique participe bien à cette ambiance, avec des accents tour à tour pop, rap ou R'n'B. Elle remplit son rôle : faire entrer dans l'ambiance sans pour autant être intrusive ou gênante.
Les figures et les bonds à réaliser d'immeuble en câble à grinder  renforce cette ambiance. Une fois la maniabilité bien acquise, on prend un plaisir fou à bondir d'un mur vers un panneau en wall-ride pour continuer le long d'un câble tout en taguant statues et taxi au passage.

Tout ça pour épater des écolières japonaises...

Bref... Fun, original et rafraichissant, voilà qui résume le jeu. Un autre mot convient bien, aussi : Difficile. Le jeu est d'une difficulté très élevée, et vous aurez souvent à refaire les niveaux plusieurs fois avant de parvenir à les achever. Autant vous le dire : les premières heures vont vous faire vous arracher les cheveux.
Obtenir tous les personnages jouables du jeu sera un cauchemars, ni plus, ni moins : si certains sont évidents à obtenir, d'autres le seront nettement moins. Apprêtez-vous à refaire les niveaux de nouvelles fois jusqu'à obtenir le score maximum partout. ce n'est qu'a ce prix que vous débloquerez les derniers de vos voyous.

Essayez ce jeu si vous en avez l'occasion. La Dreamcast est une vieille console trouvable à très peu cher, du coup (et proposant de belles perles parmi ses jeux) et Jet Set Radio est encore facilement dénichable. J'ai payé le miens moins de 5€ pour un jeux neuf, autant dire une misère vu sa qualité.
Ce jeu est un ovni, par son ambiance et par son principe. passer à coté serait regrettable.

Barres, murs... Rien n’arrêtera vos rollers. Ni vous.

Graphismes

Malgré son âge, le jeu reste beau, grâce à ses graphismes en cell-shading tout à fait novateur lors de sa sortie. Le jeu, joliment animé et coloré, est très agréable à l'oeil.

Ambiance

Groovie et funky, JSR propose une ambiance riche et entrainante. La galerie de personnages joués et rencontré dans ce Tokyo virtuelle participent à l'immersion.

Maniabilité

Simple dans le nombre de boutons à connaître mais délicate à maîtriser. Un temps d'adaptation est nécessaire, chaque personnage répondant différemment aux sollicitations de la manette. Une fois ce cap passé, c'est du tout bon.

Endurance

Le jeu n'est pas forcément très long mais sa difficulté corsée et le challenge pour obtenir tous les personnages du jeu vous tiendrons en haleine pendant un bon moment.

Scénario

A l'image du jeu, son scénario est décalé à souhait et efficace dans son rôle d'immersion du joueur. L'absurdité des moyens mis en oeuvre pour arrêter vos personnages rend le tout assez loufoque.

L'avis du Lapin

Unique est le mot qui vient le plus vite à l'esprit. Lorgnant du coté des jeux de skates comme Tony Hawks, JSR offre une expérience rarement retrouvée dans un jeu vidéo, entre stress et découverte. Les joueurs appréciant les expériences de jeux novatrices seront aux anges.

mercredi 11 mai 2011

Craquage pour un rush.


(Pour l'explication du pourquoi du comment de ce logo, je vous invite à visiter le le Blog de Dragon Tigre.)

Petit craquage ce mois-ci. Cela fait plusieurs mois que je me dis qu'il faut que je me mette à jour niveau cartes pour "Le Trône de Fer" JCC, et le championnat de France approchant, je me suis décidé à me laisser aller sur mon coup de tête.



"J'en avais besoin". Ouais, bon, en gros, hein. J'en ai profité pour récupérer deux choses qui me faisaient de l’œil : deux boites pour Alkemy (en attendant d'acheter le reste) parce que j'aime beaucoup de jeu  (auquel je ne joue jamais, malheureusement) et l'excellent jeu "Rush'n'Crush" de feu Rackham.


Je vais donc profiter de ça pour vous revenir un peu le jeu, qui le mérite bien, au travers d'une petite présentation.

Rush'N'Crush, donc, est un jeu de 2009 édité par la défunte société Rackham dont le contexte prend place dans l'univers d'AT-43, leur jeu de bataille futuriste. Nous y retrouvons donc les trois forces humaines du jeu (ONI, UNA et Red Blok) sponsorisant des pilotes afin de prouver qu'ils sont les meilleurs, mêmes dans une bête course de bagnoles.
C'est futuriste donc c'est forcément violent. Les fan y retrouverons l'ambiance de Wipeout (Playstation) ou F-Zero (Super Nintendo) : de la course musclée, donc, ou les coups bas sont permis et même indispensables.




Le jeu se joue de 3 à 6 joueurs. Deux modes sont disponibles : Arcade et Overdrive. Pour résumer la chose, le mode Arcade est là pour s'initier au jeu : il est plus rapide à prendre en main, plus décomplexé et passe outre certaines subtilités du jeu. le mode Overdrive est là pour les joueurs "confirmés". Entre nous, l'un comme l'autre s'apprennent très vite.
Le mode Arcade permet de prendre rapidement en main les mécanismes de base, et c'est tout ce qu'on lui demande. L'un des avantages du jeu est lié à cette rapidité d'apprentissage. Cinq minutes d'explications, un ou deux rappels en cours de première partie et c'est bon, on maîtrise.


Chaque joueur prend le contrôle d'un personnage. L'équipe importe peu : ici, c'est chacun pour sa peau. Chaque voiture et chaque personnage à ses propres équipements et subtilités : telle bagnole ira plus vite mais telle autre sera plus résistante, tel pilote aura des mines à coller sur la route mais tel autre un lance-flamme... 
Ca sent l'amour et l'amitié.
La planque représente le tableau de bord du véhicule : on y trouve ses points de résistance restant (En jaune en haut), ses points de surchauffe (en jaune à droite), sa boite de vitesse(le gros tableau tricolore), trois jauges comportant  la maniabilité, le freinage, les boosts (En blanc à gauche) et enfin, le pilote avec ses armes.
Les armes sont divisées en deux catégories : les rush et les crush, et le joueur pourra à chaque tour utiliser un de chaque pour faire des crasses aux autres tocards qui encombrent la route.

De gauche à droite et de haut en bas : Dés rouges de chauffe, dés blanc de pilotage, véhicules, pions de repérage sur le tableau de bord, pions "levier de vitesse", pions rouge "mines".

La tableau de bord est la base de votre jeu. Il vous permet de savoir ou vous en êtes niveau options utilisées, l'état de votre véhicule (si celui-ci chauffe trop ou perd tout ses points de résistances, il explose) et surtout, de gérer votre vitesse et la maniabilité de votre véhicule. Allez vite, c'est bien, mais si vous n'êtes pas capable d'éviter les murs, vous allez vite ressembler à une banane trop mure.


Le jeu se déroule sur un circuit, comme vous pouvez vous en douter. Celui-ci est créé au début de la partie, plus ou moins grand selon le goût des joueurs. Plus c'est long, plus c'est dur. Plus c'est court, plus les joueurs ont tendance à se rentrer dedans.
Le matos est juste magnifique. Les dalles sont très belles, détaillées et pleines de petits détails sympathiques. Les tableaux de bord ont de la gueule aussi, et tout ça est imprimé sur un carton épais qui promet de durer longtemps. Le seul regret vient des véhicules, un peu ridicules niveau taille. Une petite modification sera aussi nécessaire pour différencier deux véhicules de la même écurie. (Mais comme ceux-ci sont en deux parties, ça se fait aisément.)



Bref, du beau matériel, des règles simples, un jeu nerveux... Une partie durera entre 30 et 45 minutes environs, une durée qui peut être bien réduite selon le taux de "rentre-dedans" des pilotes autour de la table. 
(J'ai vu des parties se terminer en trois minutes après une série de crash magistraux.)

Le jeu était vendu 45€ à sa sortie - un prix tout à fait correct vu sa qualité. Il est actuellement disponible pour 10€ sur Ludik bazar, et franchement pour ce prix, ce serait juste un crime de s'en priver. Qui plus est, avec la fin de Rackham, on peut l'affirmer : une fois qu'il n'y en aura plus, il n'y en aura réellement plus.
Je vous conseillerais donc vivement d'au moins vous essayer au jeu, il vaut le coup.

Et donc... Coller moi vos casques sur la tête, enfilez vos combinaisons et montrez moi donc sur la piste que vous êtes des pilotes et non pas des tocards en caisse à savon !

vendredi 6 mai 2011

Gobelins de Cadwallon

Sur la fin de se production métal, rackham s'est décidé à sortir une faction nouvelle pour ses gobelins. Surfant sur le succès globale des produits "japonais", la société se mis à sortir toute une flopée de gobelins typée japonnais : samouraï, ninja et autre bushi. La gamme des gobelins Uraken connut un certains succès : originale et d'une sculpture irréprochable, elle parlait aux amoureux de belles figurines et proposait quelque chose d'assez bien ficelé dans l'ensemble.

 J'ai mis longtemps avant de craquer pour ces petites saletés vertes. J'avais bien accroché au principe, mais je en peignais plus guère à l'époque et mon stock de plomb était... Disons, celui de l'acheteur compulsif qui entasse beaucoup trop.
(Le profil de base de la plupart des figurinistes, du reste.)
Il aura fallut attendre la fin du plomb, et plus encore, la fin de Rackham pour que je me décide. A l'origine, cette bande est conçue pour jouer à Dogs of War, une version de Confrontation ou l'on pouvait faire évoluer ses soldats, un peu dans l'idée de Mordheim de Games Workshop. (Très bon jeu par ailleurs.)
Projet un peu tué dans l'oeuf mais qui reste quelque part sur ma liste de "je ferais un jour". La bande devant évoluer dans la cité franche de Cadwallon, elle trouve naturellement sa place parmi les figurines que je peint pour cette cité.

La bande s'organise autour d'une prêtresse de Rat, de ses gardes du corps et de la nuée de ses suivants. Rat est un dieu dont le nom fleur bon la multitude. Dans ce principe, il me semblait logique de rassembler de nombreux combattant autour d'un chef charismatique. Bref, un noyau un peu solide (pour du Gobelin) et de la masse pour accompagner ça... Le principe découle autant de l'idée que j'avais de cette armée que des figurines que j'avais à ce moment sous la main.
Car, oui, dur de faire ce que l'on veut. Les figurines Uraken sont appréciées des peintres et collectionneurs, et il est quasi impossible de mettre la main sur certaines. (Ogres Dai-Bakemono, êtes vous là ?) La bande est encore en cours de construction - j'ai de la marge niveau peinture.
Évidement, comme ce sont des gobelins, je leur ais donné des noms idiots. 

Niveau peinture, j'avais envi de tester quelque chose qui me trottait en tête depuis longtemps déjà. A l'origine, le schéma était prévus pour des orques, mais fonctionne finalement assez bien avec leurs cousins éloignés. Je n'aime pas les gobelin verts. Je n'aime pas travailler le vert du coup, conséquence logique mais fâcheuse, je maîtrise mal cette couleur.
Bref, il fallait autre chose et dans l'ensemble, ça fonctionne bien. Les socles ont été fait de la même façon que pour le reste de mes figurines Cadwallon. (Carte plastique gravée à la main pour faire des pavés un peu en relief.)

Cliquez sur les photos pour les voir à leur taille original.



Une photo de groupe pour commencer.


La prophète de Rat et dirigeante du groupe :  Sashimi.


L'assassin de l'ombre, ninja au service de sa maîtresse : Soja.


Le musicien de la bande :  Maki


La brute du groupe :  Sake.


Le rônin, un baroudeur vainqueur de nombreux combat :  Tofu.


Le défiguré, laid mais fidèle :  Soba.


L'un des ainés du groupe :  Udon.


Le travesti de la bande, précieux et maniéré : Takoyaki.

mardi 3 mai 2011

Aventuriers de Cadwallon

Trois pouvoirs sont en équilibre à Cadwallon : celui des guildes (Qui elle-même tendent à chercher l'équilibre entre elles), celui des Pairs (chacun dirigeant l'un des fiefs de la cité) et celui du Duc, enrte aurte par le biais de la milice et des francs-ligueurs.
Le concept de Francs-ligueurs est en soit difficile à appréhender. Ils dépendent directement du Duc, et ont donc de la loi une vision un peu... Élargie. Ils s'occupent généralement de missions très diverses ainsi que de l'exploration des sous-sols de la cité afin d'en découvrir les mystères, une prérogatives qui leur appartient à elles seuls et qu'ils défendent farouchement.
Les ligueurs sont des aventuriers, des combattants et des explorateurs. Ce sont des groupes de taille variable à la composition bigarrée. Un vrai modèle réduit de la ville elle-même.


Décembre est la chef du Neuf d'Opale, une petite ligue ayant tendance à s'occuper de missions de protections le plus souvent. Ils entretiennent de bons contacts avec la guilde des Nochers et celle, plus petite, des joaillers. Décembre - comme certains de ses compagnons - est originaire de l'empire d'Akkylanie mais ne se montre guère bavarde sur le sujet.
La figurine est celle de Miséricorde. (Rackham)



Juillet est la cofondatrice de la ligue franche.Elle ne parle quasiment à personne mais accomplit son travail avec célérité et efficacité. Ses yeux noirs aux pupilles blanches déranges souvent ceux qui ont affaire à elle, mais quand à savoir d'où elle tient cette particularité...
La figurine utilisée est de la marque Reaper. L'état était assez moyen, pas mal de lignes de moulage entre autre.


Sven est un autre membre du Neuf d'Opale. C'est quelqu'un de jovial, un brin dragueur sur les bords, en tout cas pas le dernier à ramener une fille dans son lit ou a passer un moment au bordel. Bien que son caractère ait causé quelques frictions avec ses employeurs, ses états de services sont, jusqu'à maintenant, irréprochables.
La figurine est issue de la boite de Némésis, il s'agit du Chevalier templier du griffon. (Rackham)


Tranche-la-Nuit fait littéralement partit du folklore Cadwé. Assassin mais également érudit, il est difficile à contacter au point que certains doute de son existence en tant que personne et le considère comme un groupe d'assassin plutôt qu'un assassin unique. Obtenir ses services est extrêmement onéreux, et le personnage exige souvent des ouvrages précieux ou rares en complément.
Figurine d'Assassin mercenaire (Rackham), une petite merveille de finesse. Le livre dans son dos provient de la gamme Inquisitor de chez Games Workshop, il me semble.

Ruelles de Cadwallon

Continuons notre tour de Cadwallon, la Cité des Voleurs, le Joyaux de Lannever et sans doute tout un tas d'autres noms plus ou moins prononçables et recommandables.
La ville est décrite comme un mélange complètement improbable de races et de cultures qui vivent en plus ou moins bonne entente, ou du moins essaie de ne pas trop se marcher dessus la plupart du temps, sous la houlette des guildes, des Pairs et du Duc qui tente de gérer tout ce bazar au mieux.
On s'attend à trouver des quartiers riches - la ville haute - et des quartiers pauvres - la ville basse - ainsi que toute la misère, la corruption et les intrigues plus ou moins violentes qui vont avec ce genre de contexte. Et d'intrigues, la ville en regorge. Le jeu de rôle et ses suppléments (Secret 1 et 2, particulièrement ce dernier, d'ailleurs) posent beaucoup de pistes intéressantes pour qui cherche de l'inspiration.
(C'est une pitié que Secret 3 ne soit jamais sorti... Comme beaucoup d'autres choses avec Rackham, d'ailleurs.)

Voilà donc quelques autres habitants de la ville.

Dimitri se décrit lui-même somme un "Chasseur de trésors" alors qu'il n'est ni franc-ligueur, ni membre de guilde. Il a des liens avec la guilde des Architectes, cependant, ainsi que celle des Egoutiers et ça lui a sans doute évité la corde à plusieurs reprises.
La figurine utilisée est celle de l'Artificier du griffon (Rackham) tirée de la boite de supplément Némésis pour le jeu Hybrid.

L'Amiral est un habitant du port du Kraken. Il raconte beaucoup d'histoires et à l'en croire, ses exploits sont aussi nombreux qu'incroyables, mais c'est surtout sa façon de lever le coude pour engloutir des alcools assez fort pour tuer un Wolfen qui force l'admiration. Il trimballe toujours des cartes avec lui, dont on ne sait pas trop ce qu'elles indiquent.
C'est un Magistrat du griffon (Rackham) dont j'ai modifié la tête en la remplaçant par celle d'un garde Prétorien, pour lui donner un coté un peu plus mystérieux. La peinture s'inspire librement des uniformes de la marine anglaise du XVIIIe siècle.


Shae, une prostituée de la ville basse. Elle raconte qu'elle est d'origine noble et exige donc un respect de la part de ses clients qu'elle obtient, aussi étrange que cela puisse paraitre. Elle a ses petites entrées dans certaines demeures de la ville haute.
Une figurine sculptée par Juan Navarro Perez (Sculpteur principal de la gamme Anima) vendue en édition limitée par Rackham sur les salons, si je me souvient bien. La sculpture est assez étrange, très anarchique mais pas désagréable à peindre.


Tyrion, un nain qui accompagne toujours Shae. Il se fait passer pour son porteur d'arme mais on le voit rarement tenir une quelconque lame, même dans son fourreau, à la main. C'est un buveur, un ripailleur et un débauché à la langue acérée qui rend toujours de bons services à ceux qu'il apprécie.
La figurine est issue du même blister que la précédente (Virae, chantre de la destinée, Rackham) Pas une très grande réussite en terme de sculpture, à mon goût, mais qui va bien avec la foule bigarrée de la citée franche.