jeudi 27 novembre 2014

[Furie] Première née

Je vous l'avais annoncé voici quelques temps, mais j'ai entammé la peinture de mon starter pour Furie, de la faction Vixen.
La vie étant ce qu'elle est,c e n'est pas forcément simple d'avancer niveau peinture en ce moment. Essayer de peindre avec un gigot braillard dans les bras, vous comprendrez rapidement le problème !
(Bon, après, je ne m'en plein pas, hein, en plus je peux faire plein de selfies débiles avec lui, il n'est pas encore en âge de protester. Ca me servira de moyen de pression quand il sera plus âgé.)


J'ai largement entamé le groupe, et par ailleurs quasiment terminé - à une donzelle prêt - mais pour l'heure, je vous présente la seule des cinq à être intégralement terminée, figurine et socle.


 Debbie, donc, est la première terminée. J'avoue d'ailleurs être relativement surpris du plaisir que j'ai eu à la peindre, alors qu'elle était quasiment celle que j'aimais le moins des cinq. Au final... bah je l'aime bien, cette demoiselle.

Niveau schéma, j'ai repris, globalement, celui que j'utilisais à l'époque pour ma faction Eglise à Anima. J'aime ce schéma, simple et efficace, tant niveau effet visuel que pour obtenir une certaines cohérence.Le rose, c'est pour le coté girly. Et puis j'aime bien cette couleurs.
Comme en terme de règle, il semble important de différencier la face avant du socle, j'ai également bidouillé un petit truc (largement inspiré du travail de Le Caillou pour ses socles Infinity) afin de l'identifier sans peine.

Et sinon, les compagnes suivront de prêt...


samedi 8 novembre 2014

[AGOT] Le Trône de Fer : Changement dans l'air !



J'ai claqué la porte, oh, pas bien fort car je suis un lapin bien élevé, du LCG A Game of Throne/Le Trône de Fer voici quelques temps, suite à de longs mois débilitants de non-goût au jeu et à sa communauté qui part de plus en plus en cacahouète. Clairement, je n'ai pas l'intention de rejouer à ce jeu en l'état : il ne convient plus à mes aspirations.

Alors pourquoi cet article ?

Simplement parce que l'ami Rudy m'a fait remarquer que FFG vient de lancer un pavé dans la mare. Et, pour la première fois, j'estime que ce pavé est non seulement justifié mais courageux; Qui plus est, il correspond à ce que j'appelle depuis des années pour ce jeu, qui s'alourdissait comme une vieille trop riche, incapable de comprendre que la couche de maquillage à la truelle ne cachera jamais les rides et la peau qui s'affaisse.

Bref. Le Trône de Fer LCG, c'est terminé. Le jeu organisé sera encore soutenus en 2015, le cycle en cours terminé, et ensuite, on remballe et on en parle plus. FFG a décidé de passer à la seconde version du jeu : nouveaux graphismes, remaniement en profondeur des règles, intégration de la logique de rotation du CCG.

Et là, je dis bravo.

Pour moi, il était impensable que le jeu ne se décide pas à de tels remaniement. Il était devenus trop lourd, trop complexe. les mécaniques nouvelles n'apportaient rien de probant si ce n'est des déséquilibres de plus en plus flagrants et un besoin constant de rustines pour cacher les erreurs et manquements du système.

La remise à plat des règles était une obligation pour que le jeu perdure. une remise claire, propre et organisée, avec des termes clairs et fonctionnels. Il est grand temps de mettre fin à cette castes de "juristes mestres des règles" tel qu'on le subit en France, on la synergie de certains combos sont incompréhensible pour qui à moins de cinq ans de droit dans les pattes.

La rotation, elle, à deux objectifs à mes yeux. 

D'une part, elle permet de faciliter la cohérence du game-design en gardant un nombre limité de cartes dans le format de jeu actif et compétitif. 
(En dilettante, on s'en fout un peu que le jeu soit parfaitement équilibré)
Actuellement, la courbe de puissance des cartes est honteuses. Des cartes qui auraient été "très bonnes" il y a trois ans sont "passables" à l'heure actuelle. Le degré de puissance s'est bien élevé, et souffre d'un manque de possibilité d'affinage, étant donné l'échelle de coût actuelle (de 0 à 5 or environs), là ou une échelle plus grande serait bien pratique et plus fine. (De 0 à 10 or, par exemple)

L'autre avantage, c'est l'accès au nouveau. J'ai une pensé pour ceux qui se sont mis au jeu voici un mois et on tout acheté... Eux ont du se sentir sodomisé au gravier et sans le tube de graisse neutre. Mais je préfère me mettre à la place de ceux qui vont débuter dans l'avenir. Se mettre à jour sur... Disons, trois cycles, sera bien plus simple et bien moins onéreux que de devoir TOUT acheter depuis les débuts. Quitte à ne se mettre qu'au cycle en cours et attendre que la rotation se fasse pour entrer progressivement dans la compétition à son meilleurs niveau.

Bien sur, il y ceux qui dirons "oui, et mes cartes qui deviennent obsolètes avec le temps ?" Ben... Elles le seraient devenus de fait avec l'ancien système. Le nombre de cartes jamais utilisées que j'avais dans mes classeurs quand je jouais encore en V1... Est juste hallucinant. Les nouveaux cycles chassaient l'air de rien les anciens, à quelques must-have prêt.
Et puis rien n'oblige à jouer dans un format compétitif, après tout. Je doute que FFG vienne péter els genoux du type qui, chez lui, jouera avec un cycle ayant tourné.

Bon, nombre de promesses ont été faite (dont, mine de rien, l'augmentation du nombre de factions et la simplification du mélange de deux d'entre elle) et je suis curieux de voir ou celà nous ménera.
Je doute de reprendre le jeu malgré tout. Pas tant que je serais dans le Nord, pas tant que la communauté sera ce qu'elle est devenue, à savoir un vrai panier de crabes.  Mais bon, je donnerais sa chance à la boite de base, très certainement.

Si les promesses faites sont tenues, ça sera certainement du très bon.

Page FFG pour AGOT V2
Pourquoi le changement ?
AGOT V2, qu'y a-t-il dedans ?



dimanche 2 novembre 2014

[Réflexions] Bonjour, je m’appelle Kévin et je suis très heureux de vous rencontrer.



Je lisais récemment plusieurs articles consacrés  à l’arrivée des nouveaux joueurs dans le hobby de la figurine. Globalement, on y retrouve de bonnes idées pour l’initiation et l’apprentissage, mais je reste stupéfait par la schizophrénie qui semble saisir la plus grande partie des joueurs à ce sujet. Si, globalement, tous sont d’accord pour vouloir attirer du sang neuf vers la figurine et le jeu d’une façon plus globale, on assiste également à un véritable torrent d’inimité, si ce n’est de haine, envers le « Kévin ».
 
Kévin ?
Mais qui est Kévin ? Je ne le connais pas !
 
Mais si. Et très bien, qui plus est.
 
Kévin. Kévin, c’est ce pré-ado qui sort du Légo et n’a pas encore découvert les filles. Il est jeune, il découvre la figurine et ça lui plait. Il a été initié par un vendeur de chez l’Anglais ou pas un joueur lors d’un salon quelconque, voir par un professeur dans un club d’activité du collège.

Kévin débute. Comme la plupart d’entre nous, il entre par la porte anglaise avec Warhammer ou Warhammer 40.000 qui est « plus cool ». Il joue Chaos, mort-vivants ou Space marine, parce que c’est, là encore, « cool ». 
 
Etre méchant, c’est transgressif. 
 
Sur les conseils du polo rouge en centre hobby, il a acheté des règles qu’il lira en diagonale, un livre d’armée et tout ce qui était fort ou semblait l’être. Il joue Nurgle ou Black Légion, avec Abbadon le Fléau qui astropoutre l’armée de ses adversaires à lui seul.
 
Parfois, il triche, volontairement ou parce qu’il n’aime pas perdre.
 
Il peint à la truelle parce qu’il n’aime pas beaucoup ça. Ou simplement parce que le résultat le satisfait. Il monte vite ses figurines, les barbouille souvent de colle pour que ça tienne, avec une esthétique toute particulière qui, évidement, heurte nos sensibilité de peintres incapables de passer moins de dix heures sur le moindre homme du rang qui ne se verra même pas sur la table.
 
Bref, Kévin, c’est le débutant braillard sur lequel crachent allègrement bons nombre de figurinistes, lui donnant des indicatifs aussi sympathiques et colorés que « morveux » ou « snot » tout en jurant que de leur temps, c’était différent.
 
Laissez-moi rire.
 
Kévin, c’est nous. Un « nous » du passé, duquel on a quelque peu honte, mais nous malgré tout. On a tous été Kévin. Ce que d’aucun prend pour un comportement de gamin mal dégrossis n’est finalement que l’expression d’un enthousiasme qui se perd avec le temps.
 
Kévin est neuf dans le hobby. Il ne connait rien, ou presque, découvre à sa façon et, de ce fait, adapte à ses envies ce qu’il découvre. Nous l’avons tous fait. Moi-même, j’ai débuté dans le hobby avec quelques figurines de space marines, l’appendice V3 Dark Angels (je n’ai jamais eu le codex qui allait avec) et roulez jeunesse, en adaptant plus ou moins les règles tirées d’un bouquin Battle. Je me suis inventé des liens entre les Blood Angels et les Dark Angels, j’ai imaginé l’hérésie d’Horus à ma sauce avec un Lion El’Jonhson… Très différent… Et je me suis amusé. Suffisamment pour continuer ensuite, en tout cas.
 
Kévin peint à la truelle et colle comme un sagouin. Il aura le temps de s’améliorer. Et c’est bien là le secret. Il s’arrêtera au moment ou les filles lui sembleront plus attirantes que le plomb, puis reprendra, ou non. Il continuera à jouer à Warhammer ou il passera sur des systèmes alternatifs. Il continuera à jouer bourrin, ou se tournera vers le contexte du jeu pour créer des armées historiquement justes. 
 
Kévin, en fait, deviendra Jean-Kévin.
Jean-Kévin ?
 
L’évolution de Kévin. Un Kévin qui est devenus figuriniste plus ou moins accomplis. Celui qui peint avec amoure ses figurines, els convertis. Celui qui attache de l’importance à l’histoire de son armée. Celui qui joue non plus ce qui est fort, mais ce qui est beau ou qui convient à son sens de l’historique. Celui qui, en fin de compte, lorgnera petit à petit sur d’autre facette du hobby, se détachant de l’imagerie des débuts. Qui devient plus critique. Qui a d’autres envies. Celui qui, peut être, initiera la prochaine génération de Kévin.
 
Mais Jean-Kévin a du mal avec son passé. Il nie avoir jamais été un Kévin. « De son temps », c’était différent. Il critique les jeunes joueurs, cette marmaille qui ignore le « fluff » et ne jure que par les personnages spéciaux. Il méprise ces faux joueurs qui peignent mal, voir – hérésie – qui se réfère au pré-peint. Jean-Kévin est fier de son hobby, qu’il ne considère pas, oh jamais ! comme un jeu. 
 
Bref, Jean-Kévin rejette tout ce qu’il a été, en oubliant qu’il est passé par cette étape et que le Kévin d’aujourd’hui est le Jean-Kévin de demain. 
 
Mais un jour, Jean-Kévin regardera derrière lui, et enfin, passera à une nouvelle étape. Tous les figurinistes n’en passent pas par là. Les Jean-Kévin sont nombreux, et le restent parfois jusqu’à la fin. Les autres… Finissent par reconnaitre leur passé un rien honteux, et le cite même avec une certaine nostalgie. Car, finalement, quel mal y a-t-il à être un Kévin ? Quel mal à l’enthousiasme et à l’insouciance de celui qui se lance dans un hobby sans la moindre retenus ?
 
Kévin grandira. Un jour, lui aussi accueillera avec bienveillance de nouveau joueurs dans son groupe, les initiera patiemment au hobby. Peut être sera-t-il père et transmettra-t-il sa passion à ses enfants. 
 
Kévin, quoi que l’on en dise, est l’avenir de notre passion. Sans jeune génération, il n’y a qu’une stagnation. Et avec celle-ci, la mort de la passion.
 
 
Bon, après, y’en a qui sont vraiment irrécupérables, hein. Parfois, une ou deux claques dans les gencives ne feraient pas de mal.