samedi 12 mai 2018

[Plateau] Bunny Kingdom : un jeu avec des lapins dedans. Donc forcément bon, c'est évident.

Voici quelques temps, je découvrais Bunny Kingdom aux Utopiale.
Le matos coloré et la thématique ne pouvait que me parler, mais je n'avais alors pas eu l'occasion de tester pour voir ce que le jeu avait dans le ventre.
(J'ai par contre eu l'occasion d'essayer et d'acheter un autre petit jeu, La Main du Roi, dont je vous parlerais un de ces jours.)

J'avais gardé le jeu dans un coin de mon esprit, parce que bon, quand même... Et puis j'ai finis par craquer et me le payer, à l'occasion d'une commande Philibert ou j'avais un peu de matos à prendre.
Tout est arrivé quelques jours plus tard, avec toute la diligence ayant fait la réputation de cette boutique. Et donc...



"Oh, papa, je crois que c'est pour toi !"


"Vas-y, ouvres vite, ça à l'air bien !"


Outre le matos dont j'avais besoin pour mes pions objectifs à Eden et la peinture de mon armée Dark Angel à Epic... (Qui consomme énormément de lavis Dark Tone, pour le coup)


Le colis contenait le jeu attendu, et une carte promo pour aller avec. Toujours sympathique.

Bunny Kingdom, donc, est un jeu de draft et placement jouable de 2 à 4 joueurs. Une fois les règles assimilées (ce qui va assez vite) comptez une petite heure pour faire une partie, en moyenne.
Le jeu est l'oeuvre d'un sympathique créateur mal connus, ayant réalisé un petit jeu de cartes assez confidentiel : Magic the Gathering.
Ouaip. Richard Garfield aux commandes.


Une partie se déroule en quatre manches, constituées de deux parties chacune.
Dans un premier temps, une phase de draft ou chaque joueur va choisir et jouer deux cartes de sa main avant de passer celle-ci à son voisin. Une fois la main terminée, on passe à la seconde phase : la construction de cité et ressources au sein des territoires que l'on possède.
A la fin d'une manche, on compte les points que les fiefs (ensemble de territoires adjacents) nous rapportent. Ces points sont définie par le nombre de ressources différentes d'un fief multiplié par le nombre de tours (1, 2 ou 3) des villes présentes sur le fief.
A la fin des quatre manches, on compte également les bonus des"missions" que l'on a mis de coté et celui ayant le plus de points au total obtient la légendaire Carotte d'Or et le titre de souverain du royaume.

Simple et efficace.


Les cartes sont de trois natures :
Les territoires, qui font poser un lapin sur la case correspondante pour la revendiquer.
Les constructions, qui peuvent être des villes, des ressources, des ports aériens (pour relier deux fiefs distants) ou des campement (pour revendiquer provisoirement une case n'appartenant à personne).
Les parchemins, gardés cachés jsuqu'à la fin de la partie, eux mêmes divisés en deux catégories : les trésors (donnent un nombre de points de victoire) et les titres/missions (donnent des points de victoire sous certaines conditions).

A la fin, c'est parfois un peu le bordel...

Autant le dire : j'aime beaucoup ce jeu.
On y retrouve un bon mélange de hasard et d'opportunisme qui me plait bien. Le jeu oblige toujours à faire des choix, et ceux-ci sont quasiment toujours différents : dois-je prendre ces cartes pour me faciliter la vie ou ais-je intérêt à être moins à l'aise mais à bloquer la stratégie de mon adversaire ?
A quatre, les tours vont viote et une bonne opporunité ratée sera très probablement prise par un adversaire.
A deux, le jeu devient ebaucoup plus calculatoire entre ce que l'on dois faire et ce que l'on ne doit pas laisser à l'adversaire.
Dans les deux cas, le jeu tourne bien et permet de passer un bon moment.

Les constructions orientent largement une stratégie : les plus puissantes dépendent en effet de types de terrain bien précis et tout particulièrement des tuiles de montagne (qui en elle-même ne rapportent rien). Nombre de ressources rares et les villes à 3 tours (donc les plus puissantes) ne peuvent être bâties que sur des telles zones.
Sachant qu'on ne peut construire qu'un seul élément par case... Que la taille des fiefs importent moins que d'avoir dessus de quoi bien marquer des points... Les choix deviennent très vite cornéliens.

Bon, un défaut quand même : le plateau est vraiment petit. En fin de partie, c'est pas mal le bazar avec des tas de lapins partout et le décompte peut devenir compliqué, la lisibilité étant un peu limite.
Iello a d'ailleurs bien compris le problème, un tapis XL étant disponible - j'ai commandé le mien récemment. A 1,90€, c'est pas bien cher payé pour un meilleurs confort de jeu.

Pour le reste, chacun y trouvera - ou non - son compte. Mais un jeu facile a apprendre, prenant et amusant, c'est largement suffisant pour me plaire. Quand en plus la thématique est sympathqiue et les illustrations mignonnes comme tout...
A ma connaissance, deux cartes promos existent pour le jeu. Le docteur Bunny Jones et le fier Lapoléon, offert avec le numéros 100 du magazine Plato. (Octobre 2017)
Je cherche d'ailleurs Lapoléon, que je ne possède pas. Si l'on d'entre vous a cette carte et songe à s'en séparer... N'hésitez pas !

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