samedi 20 avril 2013

[Aperçus] Dust Tactic


AT-43 est mort (et je me fendrais sans doute prochainement d’un petit article sur ce jeu excellent) mais son essence survie. DUST est l’excellent exemple de ce que peut donner un jeu à la fois pulp et uchronique doté d’une base solide. 

Il faut savoir que les deux jeux sont, à la base, né d’un même projet. Des designs de Paollo Parentes pour un jeu uchronique situé à l’époque de la seconde guerre mondiale, comportant marcheurs de combat et belles poulettes courtement vêtues. De là, Rackham fit son choix d’en tirer un jeu de science fiction… Et Parentes conserva l’idée originale dans un recoin de son esprit pour créer son propre studio et développer ce qui est devenu ensuite Dust Tactic. 

Dust, donc, est un jeu situé dans l’année 1947. La seconde guerre mondiale continue, autour de trois blocs mondiaux : les Alliés, l’Axe et le SSU (les communistes, quoi). Hitler a été assassiné mais l’Allemagne a confirmé sa puissance avec la découverte de vestiges extraterrestres en antarctique, ayant permis le développement de nouvelles technologies tels que les marcheurs de combat, les zombies et même… des singes de combat géants et des surhommes. Une belle foire enveloppée dans un design rétro efficace à souhait.


Au niveau du jeu lui-même, on se retrouve avec quelque chose entre le jeu de plateau et le jeu de figurine. Le terrain est figuré par des dalles cartonnées divisées en cases entre lesquelles le joueur fait évoluer ses unités. Celles-ci sont de tailles modestes (trois à six figurines piétonnes dans les meilleurs des cas, ou un marcheur), ce qui fait que le joueur n’a besoin, au final, que d’assez peu de figurines pour jouer (quelques escouades et deux blindés forment un bon départ), un bonheur pour les peintres les plus lents – dont je fais partis. Double bonheur, d’ailleurs, pour les non peintres qui pourront acquérir, moyennant un surcoût non négligeable, les figurines sous la forme d’une peinture usine de grande qualité. 

Le jeu lui-même est assez dynamique, en activation alternée. Chaque unité dispose de deux points d’action pour bouger et/ou tirer, en tenant compte des lignes de vue et des portées d’arme. A cela s’ajoute différentes compétences, comme la possibilité de se mouvoir plus vite ou d’attaquer gratuitement après un mouvement. Simple mais pas simpliste, on pourra cependant regretter le manque de possibilité de réagir aux mouvements et attaques adverse. La possibilité existe, mais elle est particulièrement dangereuse, environs deux chance sur trois de ne rien pouvoir faire du tour avec l’unité en question.


Ajoutions, enfin, que l’avenir du jeu semble pour l’instant assuré. On entend parler d’alien en 5e faction (les Vrills dont découlent la technologie du jeu), ce qui est assez alléchant en soi. Cinquième ? Alors que trois factions sont sorties ? Et oui… Car on ne sait actuellement rien de la quatrième faction. Des rumeurs ont courus sur le Japon, qui restera sans doute une sous-faction de l’Axe mais aussi sur une agence type multi corporation internationale, bien dans la veine des films d’espionnages des années 50. L’équipe créatrice aime à ménager le secret autour de ses sorties.

Autant le dire, tout cela risque de durer encore quelques années, et c’est tant mieux.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire