mardi 11 décembre 2012

Le Siège de Terra

Un an.
Un an que le Choix des Armes : Siège de Terra a été lancé via le Warhammer Forum, sous la forme d'un sujet long prévus pour durer douze mois. Les débuts en fur difficile, peu de candidats en première session, un choix assez restreint à l'issu de la seconde session pour aboutir à quinze candidats prêt à monter 1000 points d'armée pour Warhammer 40.000.

Les débuts furent difficiles, c'est indéniable. La première session fut un carnage, la seconde apporta elle aussi son lot de démoralisés, et près de la moitié des participants avaient été décimé à l'arrivée de l'été. En Aout, ne restaient plus que huit participants.
Il faut bien avouer que la thématique elle-même était à la fois attractive et assez fermée. L'Hérésie d'Horus est assez peu propice à la production d'armées qui ne soient pas issues des différentes forces Space Marines (et à vrai dire, seuls deux sujets s'en séparèrent en proposant... De la Garde Impériale.) Qui plus est, le modélisme en était assez exigeant pour respecter l'époque dans laquelle prennent place les évènements – et pour qui fait le choix de en pas se ruiner chez Forge World.

Et nous voici pourtant, à moins de trois semaines de la fin de ce Choix des Armes. Un an de travail, un an de coupure qui a vu l'activité de ce blog se réduire à néant – pour ça et d'autres raisons. (Mais c'est promis, je reviens aux commandes !)
Alors que le Choix des Armes va vers sa fin, alors que mon armée de Dark Angels est quasiment achevée (dont quelques extras), que tirer de cette année de modélisme ?

Avant toute chose, et même si la remarque peut paraitre bête, un an, c'est long. Tenir un même projet sur une année complète, particulièrement quand on a la fâcheuse tendance à papillonner niveau projet, c'est difficile, et le cadre d'un Choix des Armes aide grandement à s'y tenir – plus encore en étant l'instigateur du sujet. Quelle honte si le chef de file se défile en plein milieu de l'année ! Les moments de fatigues, de lassitude et de découragement n'ont pourtant pas manqué, particulièrement pendant l'été ou les objectifs de peinture étaient assez réduit, et surtout, là ou j'ai du peindre ce qui restera sans doute pour moi le véhicule le plus pénible de ma carrière. J'y reviendrais.

Cependant, le sentiment qui prédomine, c'est la fierté. Ce projet était pour moi l'occasion, pour la première fois, de mener à bien un projet d'armée, et d'obtenir une force jouable en finalité. Ce fut aussi, et surtout, l'occasion de mener un travail en parallèle avec d'autres peintres (et les travaux de certains m'ont clairement fait rêver) en s'encourageant tout au long de l'année.
Là ou le modélisme est surtout une aventure solitaire, le Choix des Armes est une façon efficace de se poser des objectifs tout en travaillant en groupe. L'aspect conviviale de ce type de projet est primordiale. En ce sens, l'aboutissement du projet fut la rencontre organisée début novembre, dans le cadre d'une partie de Warhammer 40.000. Avoir un objectif est important. Pouvoir poser une armée quasi complétée sur une table fournie en jolis décors en compagnie de trois autres armées entièrement peintes, soclées et converties aide à mesurer le chemin parcourut depuis les premières figurines ébarbées et montées sur un coin de table.

D'un point de vue modélisme, l'expérience fut enrichissante. Une armée de Dark Angels, c'est un mélange de beaucoup de chose : piétons, véhicules, marcheurs de combat... Autant de figurines différentes sur lesquels il est nécessaire d'adapter ses techniques. Mon malheur est d'adorer les véhicules mais de détester cordialement les peindre. Autant dire qu'en inclure trois (et un marcheur) dans mon Choix des Armes fut un défis personnel autant qu'une façon de tester ma motivation.
En finalité, ce fut l'occasion de toucher à tout et même de me faire plaisir sur la base de l'armée, à savoir les escouades de piétons. L'adjonction de bannière fut une bonne occasion d'améliorer mes freehand tout en prenant beaucoup de plaisir à peindre des motifs radicalement différent du gros du travail de peinture sur l'armée.

Et à retirer de tout ça ? Et bien... Avant tout, beaucoup de convivialité sur un projet de ce type. Ensuite, d'énorme progrès dans l'utilisation des techniques de peinture : plus efficace et plus rapide. Et enfin... La satisfaction d'avoir mené jusqu'au bout un projet d'armée, sur des modèles réellement plaisant (et horriblement onéreux, l'armée étant quasiment entièrement en Forge World) à la peinture.

Non, mais sérieusement, je vais ENFIN pouvoir passer à autre chose ! Uraken, me voilà !



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