Voici quelques temps, j'avais participé à un concours sur le blog de sieur Morikun. Les lots consistaient en une sélection de figurines exclusives pour le jeu Furie, des éditions réservées à l'Indiegogo ayant permit d'assoir le développement du jeu et dont quelques tirages supplémentaires étaient dédiés aux lots de tournois.
De vrais éditions limitées, d'ailleurs, les moules ayant été détruits.
Bref, il se trouve que j'ai emporté à l'occasion un starter Vixen, que j'ai reçut récemment dans ma boite au lettre. Dans l'enveloppe, un certain nombre de pochettes plastiques avec socles et, plus important, figurines.
Au premier coup d'oeil, c'est de la bonne came. Les moulages sont bons (à l'exception de la midinette en jupe courte, qui avait des lignes de moulages dégueulasses) et les modèles plus fins qu'on ne le croirait au premier abord.
Bref, c'est soclé, c'est sous-couché... Y'a plus qu'à !
Et en bonus, je vous rajoute mon amusement du moment. Je suis assez amateur du travail de S.H. Figuarts en terme de figurines articulées. les niveaux de détails sont extra et les articulations globalement bien pensées.
Bref, voici ce qui était jusqu'il y a encore peu en vitrine à la maison. Me faut des socles transparents, quand même.
dimanche 26 octobre 2014
lundi 6 octobre 2014
[Batman] Tadadadadadada dadadada dada Batman !
Non, pas de figurines aujourd’hui. En pleine
fringale Batman Miniatures, j’ai envi d’évoquer ici avec vous l’univers
du chevalier noir. Et par là, donner quelques pistes pour découvrir cet
univers. Quelques pistes que j’estime être intéressante. Je ne vous parlerais
donc pas spécialement en puriste de cet univers – ni même de celui de
DC d’une façon générale – mais en me concentrant sur les éléments qui
m’ont fait moi-même découvrir Batman.
Les axes d’approches sont nombreux, et
je vais me pencher sur les divers qui me viennent à l’esprit, du plus
anecdotique au plus important.
Jeux Vidéos
Il faut bien le reconnaitre : si les productions
autour du personnage étaient assez anecdotiques jusque là, Rocksteady a
bien changé la donne avec sa série des Arkham. Arkham Asylum puis Arkham
City sont de petit bijoux vidéo ludiques, qui mettent dans la peau du plus
riche des héros de par l’approche à la fois très infiltration et très
rentre-dedans du soft. (Oublions Arkham Origin, qui n’est pas du même
studio de toute façon)
Pour autant, j’estime que les jeux nécessitent
de connaitre à minima l’univers de Batman. Les clins d’œil sont très
nombreux et, je le pense, frustrants pour ceux qui ne les comprennent pas.
Les jeux sont malgré tout un gros fourre-tout ou le studio de développement
à voulus caser le maximum de référence à l’univers : profusion de personnages
et de lieux emblématiques, clins d’œil appuyés, biographies…
En somme, de très bons jeux, mais pas l’idéal
pour découvrir. Passons à la suite.
Films
Oublions les années 60 et la série télévisée
qui va avec. Concentrons-nous sur les productions les plus connues : les
deux films de Burton, les deux de Schumacher et les trois de Nolan. Trois
cinéastes et trois approches vraiment différentes, correspondant à des
périodes diverses dans le comics du chevalier noir.
Shumacher est à oublier. Son approche est
assez étrange, entre le burlesque et le sérieux, pour un résultat qui laisse
perplexe. Les personnages semblent tirés d’une dimension parallèles ou
ils ne sont pas eux-mêmes. Et puis franchement…. « Je t’aime Alfred ».
Oublions.
Les films de Nolan s’inscrivent dans la
lignée du Batman tel que perçus depuis les années 2000. Bien que ces films
s’inspirent de récit un poil plus ancien, principalement Year One et Amère
Victoire, l’esthétique et le traitement rappel la vision plus moderne
du personnage actuellement en cour. On apprécie ou non, mais le cinéaste
ne s’est pas trop mal approprié le personnage. Après, je en suis personnellement
que moyennement amateur de ces films : trop verbeux à mon goût et, dans
la volonté de rationaliser une situation par définition impossible à rationaliser,
assez ridicule. On peut voir ça comme on veut, Batman, ça reste un mec
en collant qui sort la nuit pour tabasser des criminelles en habits colorés.
Ceci dit, les films restent agréables à
regarder au moins une fois. Ils seront même sans doute plus adapté à un
public nouveau dans l’univers du chevalier de Gotham. (Particulièrement
en ce qui concerne Rises…)
Reste Burton. Là encore, les avis sont partagés.
A mes yeux, il s’agit du cinéaste ayant fournit le meilleur travail sur
le personnage. Inspiré du Batman des années 80/90, très gothique, le cinéaste
s’est approprié l’univers, prenant certaines libertés sur les personnages
(Les origines du Joker ou de Catwoman sont… Pour le moins intéressantes…)
mais retranscrivant bien le mélange de gothique et de burlesque de l’univers.
Les gens sont tristes, la folie est partout, l’ambiance fiche mal à l’aise…
A mes yeux, Batman, le premier du nom, reste
un excellent moyen d’aborder le personnage au travers d’une histoire
qui se suffit à elle-même tout en présentant les éléments principaux de
l’univers : Batman, le Joker, Alfred, la Batcave, Gotham… A voir pour
ceux qui ne l’ont pas déjà fait.
Séries Animées
Elles sont nombreuses, mais je ne parlerais
ici que de la seule qui, à mes yeux, vaut le coup pour découvrir le Batman.
Les autres sont, soit médiocres, soit mal adaptées. (Batman Beyond est
très bien mais présente un Batman du futur, ce qui ne nous avance pas beaucoup.)
Batman The Animated, série des années 90
reste, encore aujourd’hui, un produit d’excellente qualité qui a très
bien vieillis. Tous les épisodes ne sont pas d’une qualité gales, certes,
mais la série dans sa globalité fait un bon tour de table de l’univers
de Gotham et des principaux opposants du chevalier noire. La série
se permet de réécrire certains personnages (Mr. Freeze par exemple) pour
leur apporter plus de profondeur. Si la série est destinée au enfant, elle
n’en est pas moins sombre, parfois violente et sans concession. Le Joker
y est bien un psychopathe meurtrier qui bénéficie d’une écriture intelligente,
bourrée de double sens, et tirant son inspiration directement d’épisodes
célèbres du comics. Double-Face réapparait d’ailleurs dans cette série
alors que ce méchant avait été retiré de la série live de 1966, car jugé
beaucoup trop sombre pour un publique jeune. Et c’est vrai qu’il l’est.
The Animated, en fait, est une série pour
enfant qui ne prend pas ceux-ci pour des idiots. Et ça fait du bien de
voir un travail si soigné dans une série animée. A mes yeux, c’est le
meilleur point d’entrée dans l’univers, qui permet ensuite de s’intéresser
aux différentes BD. L’approche est efficace, variée, et ne nécessite
aucune connaissance préalable, puisque fournissant toute les clefs au fur
et à mesure.
Autant dire que passer à coté est limite
criminel.
Comics
Enfin, le matériel de base. Impossible de
parler de Batman sans parler du comics. Celui-ci s’étend sur une vaste
période et à connut de nombreux changement de tonalités, passant du sérieux
au burlesque avant de revenir petit à petit à une ambiance noire et gothique
que l’on continue de lui associer désormais.
J’évoquerais ici les ouvrages qui me semblent
les plus approprié pour découvrir l’univers. Comme il s’agit d’une question
de sensibilité avant tout, je ne prétend pas avoir l’avis parfait sur
la question. Cependant, les ouvrages qui vont suivre méritent leur place
dans la bibliothèque d’un amateur.
Year One / Année Un. L’ouvrage indispensable
par excellence, qui pose la naissance de Bruce Wayne en tant que Batman.
Excellent récit qui à le mérite de décrire tout ce qu’il y a à savoir
des origines du personnage.
Long Halloween / Un Long Halloween et Dark
Victory / Amère Victoire. A mes yeux, ces deux ouvrages ne vont pas l’un
sans l’autre. Ils proposent une belle palette de personnages, avec pour
point centrale l’évolution et la chute de Harvey Dent en tant que procureur.
Nolan s’inspirera très fortement de ces ouvrages pour sa trilogie, ouvrages
qui font clairement partit de mes favoris. L’investissement peut paraitre
un peu lourd (comptez une bonne trentaine d’euros par volume) mais il
se justifie amplement par la qualité de ces récits.
Ces trois récits posent les fondements de
l’univers. Ceux que je vais évoquer par la suite sont, pour moi, d’excellent
récits nécessitant cependant d’avoir au moins déjà mis le pied dans l’univers,
par le biais de la série animée, par exemple.
Hush / Silence. Un ouvrage qui se lit comme
un film d’action : l’action va tout azimut, les personnages défile, l’enquête
se déroule sous nos yeux sans temps morts jusqu’à la révélation finale.
Silence, c’est un peu le pendant BD des jeux Arkham : ça se découvre comme
une grosse friandise.
Killing Joke / Souriez ! Un récit qui se
centre sur le Joker, et propose une origine possible du personnage. C’est
superbement scénarisé, avec un final dont je suis très, très fan. Le récit
met bien en lumière le coté psychopathe de la ville de Gotham, et à mes
yeux, le fait que Batman n’est pas forcément plus net que ses adversaire.
C’est clair, concis, efficace, et c’est la première BD que j’ai acheté
sur le personnage. Je ne l’ai jamais regretté.
Dark Knight Return. Celui-ci est très particulier.
Il montre un Bruce Wayne vieux ayant raccroché le costume et son retour
comme justicier. On aime ou on déteste, généralement. Le trait est particulier,
le récit sans concession. Bruce Wayne y est décrit comme un extrémiste
fascisant dans une ville qui ne laisse la place à rien d’autre que la
violence et la peur. Si l’on met de coté le message politique quelque
peu naïf de l’auteur (connut pour ses penchants d’extrême droite), le
reste est extrêmement intéressant. Oubliez par contre Dark Knight Strike
Again, sa suite. Plus obscure et, je trouve, pas mal traité par-dessus
la jambe.
Enfin, deux séries d’ouvrages permettent
d’aller plus loin si l’on se penche sur le partit pris du jeu Batman
Miniatures. A mes yeux, plus que les jeux, ces récits permettent
de poser l’ambiance du jeu, de par les choix de gameplay effectué.
No Man’s Land. Faisant suite à Cataclysme,
ces ouvrages présentent Gotham dévastée par un séisme et transformée en
zone de quarantaine géante, sans plus aucune loi. Bref, une sorte de Gotham
version post-apo, dont le jeu Arkham City s’est très fortement inspiré.
Les affrontements entre bandes, le manque de matériel, la recherche de
matériel évoque très fortement les mécanismes du jeu d’escarmouche. Pour
être dans l’ambiance, ça reste le top.
Gotham Central. Ces ouvrages, eux, proposent
un point de vue différent de l’univers, en présentant le quotidien d’une
cellule de la police de Gotham. On adopte là un point de vue salement
rationnel : comment les flics perçoivent-ils les affrontements quelque
peu fantasmagoriques auxquels se livrent quotidiennement Batman contre
la clique de super vilains qui hante Gotham ? Outre des récits de qualité,
on a là une approche qui s’adapte bien au jeu de figurines, en oubliant
les affrontements haut en couleur pour se pencher sur le quotidien des
rues. Bref, c’est chouette.
Voilà.
Avec tout ça, je pense qu’on tient là une
bonne palette d’approche. Batman Miniatures est un excellent jeu d’un
point de vue des mécanismes. Cependant, l’univers est fondamental pour
un jeu de ce genre. En avoir une approche minimale permet de décupler l’expérience
de jeu.
Il ne faut pas se leurrer : ce qui fait
avant tout la force du jeu, c’est son univers. Ce n’est pas un univers
dédié au jeu, comme peuvent l’être ceux de Warmachine ou Warhammer. Non.
C’est un univers bien plus riche et surtout, qui nous parle quasiment
instantanément. C’est là sa grande force. La plus grande force d’un jeu
basé sur l’univers de Batman, c’est… Bah d’être basé sur l’univers
de Batman, quoi. Incarner le Joker ou l’Épouvantail à une saveur
particulière que, jusqu’ici, aucun autre jeu ne m’a permit d’expérimenter,
quelque soit la qualité intrinsèque du-dit jeu.
Pour une fois qu’on a une grosse licence
qui s’en sort…
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