mardi 22 janvier 2013

Quelques travaux en cour...

J'avais bien dis que je me changerais les idées après une année consacrée à 40K Voici donc un aperçus de mes travaux en ce moment.



Dans l'ordre, donc...
* Un Fossoyeur de Cadwallon qui trainait depuis un bon moment sur mon bureau. J'ai volontairement décidé de bannir le noir du schéma de couleur. Du coup, je suis partit sur quelque chose d'à la fois passe-partout et élégant (d’où le haut de forme blanc)
* Un Guerrier de Sang peint pour un petit concours. J'aime bien cette figurine, très agréable à peindre avec une jolie sculpture, très fine. Première figurine de la gamme Dévoreur que je peint, et ça m'a curieusement donné envie de passer à un loup de l'armée.
* Quelques gobelins Uraken, à savoir le deuxième bushi et trois ashigarû fraichement décapés (enfin, fraichement... deux ans qu'ils marinent, quand même ! Le précédent avait du les peindre à la bombe pour peinture pour que ça accroche autant.).

Bref, du full Rackham pour l'instant... Mais il y a tellement à faire dans leurs gammes, aussi !

samedi 19 janvier 2013

[Jeux Vidéos] Skylanders


Le jeu vidéo et le jeu de figurines sont deux loisirs qui, sans vraiment s’accorder, se sont toujours regardé de loin en loin, se tournant autour pour se tester l’un l’autre. Les parallèles entre les deux loisirs sont nombreux. Que ce soit par le wargame (quoi de plus proche que ce genre d’avec nos régiments poussés sur les tables ?), le jeu d’aventure (largement rapprochable de jeux d’escarmouche à la Mordheim ou Infinity) ou, dans le sens inverse, d’adaptation plus ou moins réussie (Blood Bawl, Confrontation…), il serait absurde de nier que les interactions entre ces deux loisirs existent bel et bien, et ce depuis un bon moment.

Parfois, l’interaction est allée plus loin. Ce fut d’abord le cas sur les jeux de cartes, avec la réalité augmentée, dans un mélange qui n’était pas sans rappeler le manga Yugi-Oh. Eyes of Judgment sur PS3 ou plus récemment Drakerz sont de bons exemples de ces jeux ou l’on vous propose de « donner vie » à de l’inanimé (ici des cartes) sur un écran.

Le fameux Eyes of Judgment

Bien sur, la figurine à elle aussi été touchée par ce principe. Le jeu le plus connu – tant pour son idée que pour son échec retentissant – est bien évidement Ex-Illis, qui proposait un mélange innovant entre le plateau (figurines et terrain « en dur ») et le jeu vidéo, puisque la gestion du combat lui-même se faisait informatiquement. L’idée elle-même était extrêmement intéressante, dans le sens ou de nombreux paramètres pouvaient être aisément géré (comme la faim, la fatigue…) pour influer sur l’efficacité des armées, alors qu’un tel niveau de détail eut été absolument imbuvable dans un jeu de figurines entièrement papier. Mais l’investissement lourd nécessaire, la gestion plus que hasardeuse du jeu par son éditeur et la sculpture assez moyenne de l’ensemble fit que le jeu ne rencontra guère de succès.

Tout ceci pour en venir au jeu qui nous intéresse. Skylanders est, en un sens, une autre tentative d’unir figurine et jeu vidéo. Le premier volet de cette série, intitulé Spyro’s Adventure, est un jeu sans grande prétention qui passa relativement inaperçu à sa sortie. On succès, assez inattendu, donna naissance à une suite, sortie fin d’automne 2012, intitulée sobrement « Giants ». 

 
 Ouais, géant, ça veut vraiment dire : "plus grand".

Qu’est-ce donc que Skyklanders ? Et bien… Un jeu d’aventure action au graphisme coloré et à l’humour léger destiné en premier lieu aux enfants ou l’on nous propose de diriger différentes créatures magiques. Celles-ci forment le cœur du jeu : séparées en différentes catégories élémentaires (Air, Terre, Magie, Vie…), chacune possède deux (plus un troisième accessible ensuite) mouvements d’attaque ou de défense unique. Ceux-ci sont plutôt varié (attaques à distance, attaque de corps à corps, course, vol, saut, bouclier et j’en passe) et, associé à un groupement de caractéristiques simples (Puissance, armure, vitesse, points de vie…), assurent une vraie différence de gameplay entre les personnages. Qui plus est, certaines zones sont liés à un élément : soit qu’elle ne soit accessible que si l’on possède un personnage de l’élément approprié, soit que ledit personnage soit renforcé dans cette zone (meilleurs puissance et régénération partielle de ses points de vie). 

Et le lien avec la figurine ? Et bien il est simple et évident dès que l’on a le jeu entre les mains. Skylander met en scène des personnages éponymes « gelés » dans le monde réel. Mais si on leur fait passer un portail magique, ceux-ci reprennent vie dans le monde des Skyland. Et c’est l’idée à la fois simple et géniale de ce jeu : Chaque personnage est représenté par un personnage « physique », une figurine à acheter indépendamment, qui va agir comme une pile de sauvegarde et comme un menu de sélection de personnage. Il suffit de poser la créature sur le Portail pour que celui-ci apparaisse à l’écran. Le changement est fluide et la détection se fait bien. Qui plus est, petit élément de jeu de rôle, le personnage progresse dans ses caractéristiques et ses attaques au fur et à mesure qu’il acquiert richesse et expérience dans le jeu. 

Et nous voilà à trois... Sur mon p'tit portail...

Dès lors, chaque personnage acheté augmente le pool de créatures jouables. La diversité étant bien là, chacun trouvera son petit chouchou, que ce soit par le visuel ou par les pouvoirs et la maniabilité de celui-ci. Qui plus est, « Giants » a apporté à son prédécesseur, outre une nouvelle historie, deux catégorie supplémentaire de monstres. Les premiers, les Lightcore, n’apportent rien de nouveau en termes de jeu mais ont le bon goût d’être doté d’éléments qui s’illuminent une fois la créature sur le portail. Un effet inutile mais de toute beauté. La seconde catégorie, les géants, sont des créatures nettement plus imposantes et plus lentes, capable de réaliser des actions inaccessibles aux Skylanders normaux, tels que la possibilité de soulever des blocs de rochers ou de détruire des blocs fissurés au sol.

Il faut ajouter que deux autres types de figurines ont été produits. La première catégorie, comportant actuellement quatre figurines, consistent en des décors apportant chacun un niveau bonus au jeu. La seconde catégorie est celle d’objets dont la durée en jeu est limitée dans le temps, apportant différents bonus tels que la régénération des points de vie, un soutient à l’attaque, un ralentissement des ennemis… Ceux-ci permettent de déverrouiller des situations parfois délicates au prix, il est vrai, d’une contribution financière bien palpable nécessaire lors de l‘achat du pack correspondant. 

Moi je vous le dit, ce type prend des trucs pas très net.

Car il faut bien en venir au défaut principal du jeu. Si celui-ci est très amusant et simple d’accès, il devient rapidement très onéreux. Comptez 50€ à 80€ pour le pack démarrage de base (selon les consoles et selon les promos) pour le jeu, le portail et trois figurines. Comptez ensuite 10€ par figurines environs à l’unité (12€ en Lighcore, 17/18€pour une géante !) ou 25€ pour un pack de trois… Ajoutez à ça un tarif de 20 à 25€ pour un pack « aventure » (un personnage, un décor et deux objets) et comptez sur la collectionnite aigüe pour commencer à pleurer le décès de votre portefeuille. 

Évidement, le jeu pousse à la collection, et les figurines différentes sont nombreuses (une bonne cinquantaine de modèles à l’heure actuelle). Si le prix n’a pas grand-chose de surprenant à nos yeux de figurinistes (Combien d’entre nous ont déjà déboursé sans sourciller 10, 15 voir 20 ou 25€ pour une simple figurine à monter et peindre, hmm ?), il l’est déjà plus pour des joueurs étranger à ce milieu particulier… Et pour les parents, principaux acheteurs et fournisseurs auprès de leurs enfants. Enfants qui, bien évidement, vont vouloir tout avoir… 

 C'est vrai que c'est cher, mais j'aime bien ces packs d'aventure, moi.

Finalement, c'est bien cet aspect qui pourrait être la source du gros problème de ce jeu. Si les prix pratiqué sont assez élevé pour un jeu, il resteraient du domaine de l'abordable pour celui qui n'a pas le désire express d'avoir 'tout, tout de suite". Mais Skylanders est en proie à une véritable bulle spéculative, et certains pack ou personnages de la série 1 (voir de la série 2) se retrouvent d’ors et déjà à des prix proprement hallucinants.  Quand on constate que certains personnages dépassent les 20e (pour un prix normal de 10€, rappelons-le) ou que certains pack difficiles à trouver (Pack aventure Feu, typiquement) peut voir son prix doubler sur les sites de revente... On est en droit de s'inquiéter de l'absurdité des tarifications en vigueur pour ce qui n'est, rappelons-le, qu'un jeu pour enfant.

A ce titre, la distribution des produits par Activision est un cauchemars parfait. Savoir ce qui est en vente, ce qui l'a été, ce qui va l'être... Tiens de l'exploit surhumain, en ce sens ou aucune boutique ne référence précisément ce qui est disponible à un instant T. Certaines figurines ne sont encore pas produites (tel Eye Brawl, le géant du domaine de la Mort) mais les avoir tiens plus de la déduction que de l'information. Qui plus est, l'on se perd un peu dans les éditions un peu "particulière" de certaines figurines (tel que les quatre modèles "légendaires" sortis pour le premier volet) ce qui amène au désagréable constat que, pourc elui qui veut tout, la route sera particulièrement longue et semée d'embuches. Sans compter que ça va lui couter un maximum.
Parfois, j'ai l'impression de retrouver le système d'édition limitées à réimpression variable de Rackham ou le "achetez moins bien pour plus cher" de Games Workshop...

Le premier est un légendaire, le second l'édition normale.. Et là, encore, y'en a un avec des stats un peu meilleurs pour justifier, ce qui est loin d'être le cas à chaque fois !

Ceci étant dit, reste que Skylanders propose une aventure sympathique en utilisant un système attractif et nouveau. On tient là, et ce même si l’aspect figurine reste plus gadget que véritablement utile, un mélange réussit entre le physique et le virtuel. Il s’agit même d’une façon tout à fait adaptée d’amener les plus jeunes et les néophytes à s’intéresser progressivement à la figurine pure, de la même façon que des adaptations de jeux existant, tel que les Dawn of War pour Warhammer 40.000, on pu amener vers notre loisir une frange nouvelle de la population.

Cette franchise est en passe de devenir l'une des plus lucrative de ces dernières années auprès de nos chères têtes blondes, qui en sont littéralement dingues. Un jouet physique, un jeu de bonne facture et un lien générationnel qui se fait aisément ("Allez fiston, une partie tous les deux ?") malgré un coût assez prohibitif font de cette franchise un beau petit succès appelé à perdurer.

Alors… A quand un nouveau volet à Skylanders ?

 Celui-ci est un de mes petits favoris... Drobot, le dragon-robot qui envois des lasers par ses yeux.

mercredi 9 janvier 2013

Aarcklash Chronicle et nous

Rackham fait partie des sociétés qui, dans le coeur des figurinistes, ont sue se faire une place incontournable. Après avoir produit des figurines d'une finesses et d'une qualité exceptionnelle pendant près de dix ans pour Confrontation, après avoir négocié un virage catastrophique vers le plastique peint pour AT-43 et Age du Rag'Narok, sans compter divers essais et histoires dignes d'un feuilletons télévisé, Rackham finit par mettre définitivement la clef sous la porte.

Depuis, de nombreux prétendants se sont pressés à la porte pour prendre la place laissée vacante, avec plus ou moins de succès : Alkemy, Hell Dorado et, plus récemment, Eden, ont su proposer des gammes fort sympathiques et des jeux intéressants avec un succès plus ou moins présent. Mais aucun, à l'heure actuel, n'est capable de prétendre prendre la place de "Big R", de par les passions générés par la défunte société. 

La Lionne rousse, parmi les première figurine de Rackham

Que reste-t-il de cette période féconde du jeu de figurine fantastique ?
Rackham avait su proposer, outre des figurines d'exceptions, un système novateur et facilement accessible qui s'est, au fil du temps, métamorphosé en une véritable usine à gaz de plus en plus plombée par sa propre lourdeur. Reconnaissons le, malgré l'affection, Confrontation est un éléphant qui tiens difficilement la comparaison face à des systèmes plus récents, plus dynamiques et plus accessibles. L'autre point du succès de Rackham, ses figurines, restent cependant en tout premier plan. Peu de marques peuvent se vanter d'avoir égalée, et encore moins dépassé, l'extrême qualité des productions de la défunte société française. 

 Le plastique, c'était sympa, pourtant.

Pourtant, Rackham à en un sens été repris. Des figurines exclusives et certaines rééditions furent proposées par Legacy, sous un format résine de très bonne qualité mais extrêmement couteux. La société à également promis un retour de Confrontation via une édition Phoenix actuellement en cours de test. Soyons honnêtes : les premiers retours sont plus que négatifs. Vouloir reprendre un mastodonte tel que Confrontation risque d'être un défis très compliqué, car il sera nécessaire d'allier l'accessibilité de systèmes récents avec ce qui à fait le succès du jeu original. Sans procéder à un remaniement en profondeur du système, un tel défis risque bien d'être perdu d'avance.
Niveau figurines, le bilan est assez médiocre. Les productions proposées sont d'excellentes qualité (en témoignent les boites de miliciens et de fossoyeurs que j'ai acquis) mais souffre d'un prix élevé, d'une composition des boites pas toujours très intéressantes, d'une accessibilité en dents de scie et d'un rythme de sortie digne d'Alkemy en fin de vie... Autant dire que tout ça se fait sacrément attendre !
Il est malheureux de constater que la mayonnaise ne prend guère autour de ce repreneur officiel.

C'est cher, mais franchement, ça donne envie.

Tout ceci pour en venir à Fire Industrie et son Aarcklash Chronicle.
La boite est apparue en toute discrétion, par la petite porte, en se posant comme l'héritier de Rackham. Un héritier qui sent bon le non-officiel à plein nez. Quelques modèles étaient déjà connus avant que la boite ne montre son nez, tel que le centaure cadwee de Legendarion, dont l'histoire d'accessibilité est elle-même assez rocambolesque.
Pourtant, Aarcklash Chronicle à su créer un certain engouement de la communauté dormante de Confrontation. Outre la proposition, sur un site très esthétique, de réédition de la plupart des figurines de feu Rackham, Fire Industrie propose régulièrement de nouveaux modèles, que cela soit des sculptures de concepts abandonnés ou refusés à l'époque par Rackham (Tel que les Automates de Sang Noir ou Yakusa le gobelin) ou carrément en proposant de tout nouveau concepts. Ainsi, une volée de concepts de haute volée pour l'armée ophidienne ont été proposés et ont reçus un accueil très enthousiaste de la part de la communauté de joueurs et peintres. 

La Paresse. Un des nombreux concepts ophidien promis.

Fire Industrie joui aussi d'une image d'accessibilité et de communication dont souffre Legacy. Aux austères repreneurs officiels de Legacy, Fire Industrie se pose comme composée de passionnés de l'univers ouvert à la communication. Que cela soit réel ou que cela soit une image que la société se donne, la question reste en suspens... Mais il est vrai que les questions de la communauté trouvent rapidement leurs réponses (à l'exception notable des questions portant sur le droit de la société de produire ses figurines).
D'un point de vue jeu, celui-ci repose entièrement entre les mains de passionnés, ceux-là même ayant produit les règles de Conf'Fédération (ou Conf 3.28b), avec l'objectif de ne faire qu'harmoniser et rééquilibrer un peu un système auquel il ne manque rien par rapport à ce qui fut officiel. Là aussi, la réactivité et la communication sont les maîtres mots de l'équipe, amateurisme oblige, pour proposer un système convenant au plus grand nombre.

Aarcklash Chronicle s'affiche confiant dans l'avenir. Le nombre de concepts inédits s'agrandit sans cesse, et les figurines toute aussi inédites se pressent au portillon. Il suffit de voir la suite de concepts de miliciens qui ont pris vie et se verront préposé sur le site d'ici la fin du mois de janvier. Des concepts charismatiques que j'attendais, pour ma part, avec une certaine envie : fantôme, arbalétrière, Mid Nor, capitaine Wolfen, automate et lépreux viennent s'ajouter aux figurines d'orque et de mogre déjà proposées. Et toute les armées sont prévue à profiter de la générosité de Fire Industrie : les griffons ont déjà quelques figurines prévue sous peu, les Ophidiens viendront plus tard, Uraken se voit proposer une série de personnages charismatiques... Et la société a d'ors et déjà annoncé que les Akkyshan, la dernière grosse arlésienne de Rackham, seraient les prochains à être traités au travers d'une série de concepts dont l'objectif annoncé est de coller un maximum à l'historique du livre Univers de Rag'Narok.

L'épouvantail nouvelle version. Juste classe.

Autant dire que Fire Industrie à du travail pour un bon moment. La communauté de fan semble prête à suivre, malgré les conflits autour de la légitimité de cette société à proposer ses produits...
Pour ma part, ce débat me passe au dessus de la tête. Amateur de belles figurines, passionné par Cadwallon, j'ai bien l'intention de suivre leurs productions sur ce terrain, particulièrement au niveau de la milice pour laquelle l'offre officielle manque cruellement de diversité. Il me suffit que Fire Industrie propose du beau matériel pour mon propre bonheur.

Japon + Fille + Gobelin + Éventails = Succès assuré

dimanche 6 janvier 2013

[Jeux Vidéo] Fallout New Vegas

Séance de rétrospective avec cet article écrit depuis un moment déjà. La raison ? J'ai terminé récemment les différentes extensions liées à Fallout New Vegas. Étant donné que j'ai particulièrement apprécié ceux-ci, je tenais à vous faire part de mon opinion concernant le jeu avant de passer au test de ces différents DLC.
Bonne lecture.


Fallout : New vegas 



 Alors même que le problème nucléaire se rappel à notre monde réel de douloureuse façon, il est bon de serappeler qu'à sa façon, une série de jeux vidéos à su utiliser cette menace pour créer l'une des franchises les plus intéressantes de ces dix dernières années. Fallout, sortie en 1997 sur nos ordinateur, développé par Black Isle Studios et édité par Interplay, marque le premier volet d'une saga culte plébiscité par de nombreux joueurs de par le monde. Sont succès donnera très vite lieu à une suite (en 1998) puis... Plus rien, si ce n'est deux déclinaisons médiocres (Fallout tactic en 2001 et Brotherhood of Steel en 2004). En 2008 débarque enfin Fallout 3, par Bethesda, désormais aux commandes de la licence.Gros succès malgré un changement de gameplay qui passe du tour par tour en 2D à un système proche de The Elder Scroll que de nombreux fan lui reprocheront. Enfin, fin 2010 sort Fallout New Vegas, dans la lignée de son prédécesseur tout en apportant son lot de nouveautés.

 Il n'a pas une gueule d'amour, mais il est votre allié. 

Fallout. Le nom de la franchise elle-même prépare à ce que l'on va découvrir au cours du jeu. Fallout signifie « retombée », en référence directe aux retombées radioactives suivant une guerre nucléaire. Et c'est exactement dans ce contexte que le jeu nous propose de jouer : Fallout nous propose de visiter un monde ayant survécut à la guerre atomique total et se reconstruisant lentement de ses cendres. Chaque opus nous propose d'avancer un peu dans le temps en nous mettant aux commandes d'un personnage dont les actions influerons sur la destiné des lieux qu'il traverse. New Vegas prend place dans la région autour de Las Vegas. Si els Etats Unis ont été ravagé par le conflit nucléaire, la région de Vegas à été bien moins touchée que le reste. Les radiations y sont moindre et la civilisation à un niveau un brin plus élevée qu'ailleurs. Il n'en reste pas moins que le danger est partout : pillards, soldats qui s'affrontent, saletés de créatures irradiées, mutants, goules... Vous n'aurez pas une seconde de répit pour souffler face aux nombreuses menaces qui semblent n'avoir qu'une idée en tête : se débarrasser de vous.

 Ca tombe bien : vous aussi vous voulez vous débarrasser de lui. 

 D'un point de vue scénaristique, la grande idée de se Fallout à l'ambiance très Western est de mettre en scène le conflit entre diverses grandes puissances luttant pour s'approprier la ville de Vegas et le barrage hydro-électrique au sud de celle-ci. En ces temps de reconstruction, l'électricité est une ressource plus précieuse que jamais – sans même compter l'eau elle-même ! New Vegas voit donc s'affronter les forces militaires de la NRC (Nouvelle république de Californie) et la Légion de Caesar, une bande d'esclavagiste très porté sur les méthodes... a l'ancienne. D'autres factions, plus mineurs, gravitent autour de celle-ci, tel que les Grands Khan, une tribus inspirée des forces mongoles ou les super mutants de Black Moutain au service de la « grande et merveilleuse » Tabitha.

Vos actions influeront directement sur la façon dont les différentes factions et populations des ville vous perçoivent. Par exemple, si vous empêchez la réussite d'une mission de sabotage de la Legion envers la NRC, vous serez mieux vu de cette dernière, mais la Légion ne vous le pardonnera pas, vous faisant baisser dans son estime. D'une façon générale, vos bonnes actions envers une ville ou une faction vous fait apprécier de celle-ci tandis que vos mauvaises actions vous en font détester. Et il n'est pas rare qu'une bonne action pour l'un en soit une mauvaise pour l'autre. Dès lors, à vous de jongler entre les missions et les attitudes afin de préserver au maximum le statu quo, ou au contraire de prendre part corps et âme pour une faction au détriment d'une autre.

Vous êtes libre, vous êtes maître de votre destin.

Ces choix influerons également sur vos compagnons. Vous en serez, en effet, pas seul dans votre exploration des terres dévastées. Sept compagnons auront la possibilité de vous rejoindre aux cours de vos aventure. Attention cependant ! Vous nez pourrez avoir qu'un allié avec vous à la fois, ce qui signifie que vous devrez renvoyer votre compagnon actuel si vous désirez en recruter un autre. Ces alliés de circonstances agissent de leur propre chef, bien que vous puissiez leur imposer quelques directives simples. Ils risquent leurs peaux, tout comme vous et peuvent, selon le mode de difficulté choisit, même mourir définitivement en cas de problème.

Petits petits petits...

 La liberté est le point fondamental de ce jeu. Vous êtes libre, depuis le début et jusqu'à la fin, de faire ce que vous désirez, de la façon dont vous le désirez. Serez-vous le sauveur des terres dévastées, ou son bourreau ? C'est à vous, et à vous seul, de choisir. Mais qui êtes vous, en fin de compte ? Le jeu vous propose d'incarner un courrier, intercepté lors d'une mission et assassiné. Mort avant même d'avoir appuyé sur le moindre bouton, voilà qui est fort. Fort heureusement, vous êtes sauvé par un étrange robot nommé Victor et soigné. Ce début d'histoire est le prétexte du scénario qui commencera par la recherche de la vengeance avant de prendre une plus grande ampleur au travers de l'histoire du mystérieux casino « Lucky 38 ».

La séance de soin dont vous êtes la cible est le prétexte pour vous faire créer votre personnage : apparence (visage, coiffure, couleur de peau... ) et vos caractéristiques, qui définiront vos aptitudes physique et mentale ainsi que vos compétences dans différents domaines. Le jeu vous fait entrer en douceur dans son univers tout en vous permettant de créer le personnage de votre choix : vous rêvez d'incarner un diplomate homosexuel asiatique doué dans les armes lasers ? C'est possible. Le panel d'aptitudes vous permet de donner la direction que vous désirez à votre avatar (Tireur, combattant aux poings, négociateur, doué en médecine, discret...) et les compétences que vous débloquerez au fur et à mesure de votre progression vous offrirons de belles possibilités de personnalisation (Avec des noms tel que « Tueur de femme », « Marchand de sable » ou « Cyborg », vous pouvez vous attendre à des choses intéressantes.) Dès lors, à vous de prendre votre destiné en main.

La quête principale, même si elle est bien ficelée et intéressante, n'est qu'une toute petite portion du jeu. (Sa fin dépend, qui plus est, de vos actions : plusieurs fins sont disponible selon vos actes en cours de partie.) Le point fort de ce New Vegas réside dans la totale liberté de mouvement du joueur. Libre à vous d'explorer de font en comble le monde qui s'offre à vos appétits aux travers des multiples lieux à découvrir et des quêtes à accomplir pour tels et tels personnages, allant du transport d'objet à la négociation ou l'assassinat. Et si vous en avez marre et que vous vous sentez assez fort pour cela, vous pouvez même vous transformer en bourreau et massacrer chaque habitant que vous rencontrer sur votre chemin, vous faisant l'ennemi d'un monde tout entier.

Bref, à vous de voir.

Tout ceci fait que le jeu peut-être extrêmement long – comptez facilement une centaine d'heure – pour peu que vous commenciez à explorer la carte. La difficulté est variable. Dans le mode de jeu normal, pour peu que vous sachiez vous débrouiller, vous ne devriez pas mourir trop souvent. Un peu de stratégie sera nécessaire tout de même : vous jetez entre les griffes d'une horde d'ennemis sanguinaires vous assurera à coup sur un trépas aussi rapide que douloureux. Le mode Hardcore, quand à lui, apporte des effets intéressants. Si dans le jeu normal, vous n'aurez qu'à gérer votre barre de santé, vos blessures et votre niveau de radiation (car, ne l'oublions pas, le monde de Fallout ressort d'une guerre atomique), le mode hardcore y ajoute la faim, la soif et la fatigue. Gérer tout ces paramètres hausse sensiblement la difficulté du jeu, mais également votre immersion. De plus, vous êtes limités dans le matériel que vous pouvez transporter par le poids de chaque objet : soyez trop gourmand, et vous vous retrouverez çà avancer au rythme d'un escargot asthmatique.

Roby le robot avec un chapeau de cowboy ? Vous en rêvez pas : bienvenu à New Vegas.

 L'immersion se fait également par l'ambiance exceptionnelle dont bénéficie le jeu. Celui-ci bénéficie d'un contexte original qui fait tout son charme. Imaginez une Amérique bloquée aux années d'après seconde guerre mondiale : transistor, vieille bagnoles et tenues vestimentaires au charme désuet. Ajoutez-y une bonne dose de technologies improbable : pistolet laser, robots tout droit sortit d'une film de Science Fiction des années 50 et réacteurs nucléaires miniatures. Transposez ça dans les zones désertiques de Vegas, lancez quelques bombes nucléaires sur tout ça, secouez et servez. Vous obtiendrez l'univers de Falout New Vegas. Un mélange entre charme désuet (jusque dans les musiques, reprise de vieux titres de blues) et science fiction à l'ancienne, avec ses technologie improbable, le tout dans une ambiance de fin du monde ou la société se reconstruit comme elle peut, vivant de récupération et luttant contre les charognard, les créatures mutantes nées des radiations et la bonne vieille cupidité humaine. Las Vegas oblige, le jeu vous offrira même la possibilité de vous enrichir par le jeu ou de faire une petite pause en allant vous offrir les services d'une prostituée.
New Vegas est dans la parfaite lignée de ses prédécesseur niveau ambiance, reprenant et prolongeant les bases posée dès le début de la saga. Les clins d’œil aux précédents jeux sont d'ailleurs légion, tout particulièrement à Fallout 2, sans nul doute l'opus le plus apprécié des fans pour son ambiance complètement déjanté et son humour très noir. Le connaisseurs seront ravis, les autres n'en seront pas gêné car les références ne sont jamais imposées mais se coulent naturellement dans le contexte du jeu.

Le système de jeu proposé, orienté action-RPg, est à mi-chemin entre le jeu de rôle et le FPS. Vous aurez la possibilité de faire tous le jeu sans jamais utiliser autre chose que la vue à la première personne, utilisant vos armes sur les nombreuses créatures qui tenteront de vous dévorer. Un mode de visés, le SVAV est disponible, vous proposant un système de pourcentage quand à vos chances de toucher telle ou telle partie du corps de votre adversaire, suivant un système de points d'actions. Dans les deux cas, vos compétences influerons sur votre précisions : si votre compétence de tir, par exemple, est trop faible, vos pourcentage en SVAV seront faible pour toucher de trop loin. Dans le mode « normal », façon FPS, ce problème sera matérialisé par un tremblement de votre personnage qui aura beaucoup de mal à ajuster sa cible. Un système simple et immersif, que l'on peut en pas apprécier mais qui n'en est pas moins intéressant.

Les musiques sont discrètes, plus des thèmes de fond destinés à entretenir l'angoisse lors des phases d'exploration qu'autre chose, ce qui marche plutôt bien. Il est cependant donné au joueur la possibilité d'écouter la radio lors de son aventure, selon les différentes émissions qu'il capte : celles-ci alterne entre informations et musiques au charme désuet. Si cette option renforce l'effet d'immersion, on pourra regretter la répétitivité qui s'en dégage bien vite, vous le faible nombre de musiques disponible. 

Les armes sont nombreuses... Les ennemis aussi. 

Techniquement, le jeu est dépassé. Son moteur graphique est celui d'Oblivion, le même déjà utilisé pour Fallout 3 deux ans auparavant et déjà très en retard à ce moment là. Graphiquement, le jeu reste donc agréable à l’œil mais est très loin des productions actuelles. Le jeu souffre également de nombreux bugs très gênants, qui semblent être la marque de fabrique de la série : un Fallout qui ne coupe pas le jeu sans raison à un moment ou un autre n'est sans doute pas un véritable Fallout. On prend rapidement l'habitude de sauvegarder très régulièrement au cas ou un problème viendrait à obliger le joueur à redémarrer le jeu. Un point très agaçant mais surmontable. Heureusement que les sauvegardes peuvent se faire n'importe ou, n'importe quand et très facilement grâce aux sauvegarde rapide. (Le jeu bénéficie aussi d'un système de sauvegarde automatique à chaque changements de zone.) On notera aussi des problèmes graphique (ennemis passant au travers du sol, par exemple) et même des cas de disparition de PNJ, ce qui peut se révéler très gênant dans certains cas. (Surtout si le PNJ en question était lié à une quête à accomplir.) Sans doute le plus gros bémol du jeu. On peut aussi reprocher une intelligence artificiel assez limitée qui pousse les ennemis – tout comme vos alliés - à attaquer n'importe comment. N'attendez donc pas de stratégie subtile de la part de vos opposants, qui chargeront le plus souvent comme des veaux droit vers vous.

 C'est ce que j'appelle un foutu gros insecte. 

Fallout New Vegas se révèle être, malgré ses défauts techniques, une expérience tout à fait originale, très différente de ce qui se fait à l'heure actuelle. Proposant une ambiance jouissive et une liberté d'action quasi totale, ce jeu prend à contre-pied les tendance les plus récente, de plus en plus dirigiste. New Vegas est également l'occasion de rencontrer une civilisation unique ou mutant, humains irradiés et tribus cannibales s'affrontent pour s'approprier les dernières richesses d'un monde en pleine reconstruction. Enfilez votre armure, vérifier vos cellules énergétiques pour fusils laser et n'oubliez pas de prendre un dernier Nuka Cola pour la route : New Vegas vous attend !

Cartes, bandit manchot, roulette... Les occasions de vous refaire dans les casinos de Vegas ne manquent pas.

Graphismes
Le jeu est handicapé par un moteur graphique qui accuse son âge. Il n'en reste pas moins très diversifié, les différents niveaux à explorer ayant chacun leur ambiance propre. On pourra regretter le grand nombre de bug entachant la programmation du jeu.

Ambiance
Le gros point fort du jeu. Héritier des premiers volets de la série, New Vegas propose une ambiance décalée à l'humour très noir et subversif. Le charme désuet qui se dégage de ce monde à mi chemin entre années 50 et apocalypse nucléaire confère au titre toute son originalité et sa force.

Maniabilité
Le jeu répond bien aux commandes. On regrettera cependant quelques difficultés à cibler un ennemi en SVAV quand l'action se fait un peu trop présente. Pour le reste, la maniabilité est assez intuitive et bien pensée.

Endurance
Comptez une bonne centaine d'heures de jeu pour tout voir. La liberté totale proposée par New Vegas lui confère une durée de vie très longue. Si la quête principale peut se boucler assez vite, elle n'est qu'une fraction du jeu au total. De plus, la variété des style de jeu proposés par vos choix de personnages poussent à retenter l'aventure sous un nouvel angle.

Scénario
Sans être des plus original, le scénario de New Vegas est prenant et aide à l'immersion dans l'aventure. Il est une bonne synthèse d'une aventure à l'échelle humaine et d'une quête d'une dimension plus vaste, ou vous influerez sur le destin de la région de Vegas toute entière et de ses habitants.

L'avis du Lapin 
Original et immersif, Fallout New Vegas souffre de quelques défauts techniques. Ceux-ci s'effacent cependant bien vitre devant la qualité exceptionnelle de l'aventure proposée, ou chaque joueur pourra être le « héros » qu'il désire. Une expérience inédite que tout joueur qui se respecte se doit d'avoir tenté au moins une fois.

Note : 16/20

Les environnements sont assez variés.